Au cours des séances, l'intervenant fait appel à la remarquable habileté de l'animal à susciter chez le patient des réactions.
Le professionnel joue là un rôle actif en organisant et orchestrant le déroulement des séances.
L'animal va avoir un rôle « d'objet intermédiaire » (ce qui ne dévalorise en rien la présence de celui-ci sans qui l'intervention serait beaucoup plus difficile voire même parfois impossible).
Pour pouvoir jouer au mieux ce rôle de prime importance, « l'objet intermédiaire » (ou l' animal) doit avoir :
Une existence réelle et concrète,
Un caractère inoffensif,
Une grande faculté d'adaptation,
Une bonne façon d'assimiler la situation pour pouvoir favoriser une relation suffisamment intime de manière à ce que le sujet puisse s'identifier à lui et l'utiliser comme un prolongement de lui-même.
Pour toutes ces raisons, "l'objet intermédiaire" favorise une baisse du niveau d'anxiété des patients, dans des états qui étant par nature incontrôlables, n'auraient pas permis un comportement adapté.
L'emploi de cet « objet utilitaire » permet d'avoir une réponse souvent impossible à obtenir personnellement de façon directe.
L'intervenant (et son animal) agit en complémentarité des autres professionnels tels que l'orthophoniste, le kinésithérapeute, le psychomotricien, l'ergothérapeute, l'infirmière, le pédiatre, etc...
De même dans le secteur social, notre présence peut venir en aide aux éducateurs spécialisés, aide médico- psychologique, psychologue, assistante sociale, auxiliaire de vie scolaire, animateur social.
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